
RIBAUDS du poète RUTEBEU - le clip ci-haut - est tiré de mon album Le pain le pays la paix, une réalisation de Doug Capron.
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''Le cadre intimiste du Heliconian Hall (...) accueillera le Québécois Benoît LeBlanc (20 octobr 2017), le Franco-Québécois Noireault et la Française Véronique Pestel.
Ce sera l’occasion d’entendre «trois véritables orfèvres de la chanson qui ne figurent pas dans la plupart des manifestations culturelles francophones de la Ville-Reine», fait valoir Dominique Denis, qui a confié la direction musicale des trois spectacles à Andrew Downing.
«Je suis de près la carrière de Benoît, Philippe et Véronique depuis plusieurs années. Pour moi, ce sont trois des plus grands poètes de la chanson d’expression française d’aujourd’hui», ajoute-t-il.'' (L'Express de Toronto, 13 septembre 2017).
Au sujet de mon disque Le pain, le pays, la paix :
''Je peux déjà dire que j'ai été surpris par ses compositions pour le moins éclectiques, et par la qualité de ses textes.'' (Olivier Dénommé du Journal de Montréal)
''Sa famille artistique semble pencher vers les Richard Desjardins, Julos Beaucarne ou Félix Leclerc, des bardes de la puissante tradition de la chanson poétique
En écoutant l’art de LeBlanc, on songe aux vieux mots de Vigneault, aux chansons qui grattent la gorge de Michel Garneau (dont on attend toujours une réédition cd de son vieux microsillon)… Benoît, lui, poursuit le travail, il le perpétue patiemment, à contre-courant d’une époque pressée.
Il prend son temps pour enregistrer ses opus, seulement quatre depuis 1995. Le cinquième vient de paraître, titré comme on tend la main : «Le pain, le pays, la paix». Il demande de se laisser apprivoiser. 21 titres, près de 70 minutes. On nous y convie par un bel objet cartonné, avec en couverture ce qui pourrait être une guitare percée d’un soleil.
À l’instar de Marc Robine, LeBlanc joue du dulcimer et colporte de vieux chants. Le Montréalais chante même du Rutebeuf. On croise trouvère, griot et ribauds. Le bon maître François (Villon) doit cheminer dans les parages.'' (Blogue de Francis Hébert, le 12 novembre 2017)
'''Te dire que j'écoute ton disque avec un immense bonheur. Je savoure le pain, le pays, la paix qui nourrissent l'esprit à force de beauté." (Monique Miville-Deschênes)
'"Le journaliste (Jean-François Cyr du Huffington) était très content de découvrir Benoît qu'il ne connaissait pas et salue la fibre de Brassens"
J'ai chanté au Québec, en Louisiane, en France, ailleurs au Canada. En général je chante mes propres textes quoique j’aie mis récemment des poètes en musique (Gatien Lapointe, Rutebeuf, Serge Patrice Thibodeau...) et compte continuer d’explorer cette veine : ça me nourrit beaucoup.
Chanter n’est toutefois pas mon seul amour ; j’aime aussi enseigner l’écriture de la chanson et, en parallèle, explorer l’univers des sons, de la voix, par exemple le chant harmonique (voir Nouvelles). Je fais aussi de l'animation musicale auprès des enfants en garderie.
Je m’intéresse également depuis fort longtemps à la Louisiane. J’ai présenté pendant 10 ans à la radio la musique des Cadiens et des Créoles de la Louisiane, et j’ai joué cette musique avec d’autres musiciens dont Harlan Johnson fondateur du groupe Grouyan Gombo. Depuis quelques années je fais des recherches sur la chanson créole de La Nouvelle-Orléans (il en sera question dans la section Blogue et/ou Nouvelles), un trésor oublié d’une Amérique méconnue. Je collabore aussi au site WWW.MYLHCV.COM (Louisiana Historic & Cultural Vistas).
J’aime bien cette citation tirée de Llyfr Coch Hegest (Le livre rouge de Hergest sur l'art bardique) : « Trois choses qui enrichissent le barde : les mythes, le pouvoir poétique, une provision de versifications anciennes »